La revue «Nature Food» l’affirme dans une étude publiée en mars: les systèmes alimentaires mondiaux sont à l’origine de plus d’un tiers des émissions globales de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines. Afin de réduire cette proportion, industries et laboratoires de recherche rivalisent d’innovation.
Sur le campus Energypolis de Sion, le professeur Michael Beyrer compte parmi ceux qui s’inscrivent dans la mouvance. Ses travaux se concentrent plus particulièrement sur les moyens de remplacer les produits carnés dans l’assiette des consommateurs. Avec son équipe, il vaque à la création de substituts à base de protéines végétales autres que le soja.
«Notre objectif est de trouver des alternatives à la viande qui soient attractives en termes de goût, d’apparence et d’apports nutritifs»,...