Ce qu’elle aime par-dessus tout: le contact avec la terre. Une terre qu’elle bichonne 17 heures par jour, au point d’oublier de manger! Les ongles noirs disent l’acharnement à la tâche de cette passionnée arrivée en Suisse en 2003. Et qui est tombée en amour pour le Valais lors d’une promenade dominicale à Molignon alors qu’elle était fille au pair dans le Jura.
«De voir que chaque bout de terre était cultivé, ça m’a bluffée», raconte la jeune femme de 35 ans. Son titre, elle n’en tire pas une fierté particulière. «Ce n’est pas moi qui ai planté les ceps», s’exclame-t-elle presque gênée, préférant mettre en lumière les producteurs qui lui ont loué leurs vignes à ses débuts.
Les petits éleveurs
Ses vignes, ce sont un peu ses enfants, à Valentina qui fait fréquemment l’apologie du...