Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Jeux Olympiques de Rio: la gazette du vendredi 5 août 2016

Au menu de la gazette olympique du jour, un rugbyman argentin qui ignore qui est Serena Williams, le président français François Hollande en visite au village olympique et les maillots de l'équipe portugaise de football perdent leurs lettres.

05 août 2016, 19:31
Les Portugais ont battu les Argentins en ouverture du tournoi olympique, mais leurs maillots n'ont pas tenu le choc.

Serena Williams, c'est qui?

Le joueur de rugby à VII argentin Axel Müller n'est pas un grand fan de tennis et encore moins de tennis féminin. S'il doit subir les moqueries bienveillantes de la délégation argentine sur le relatif anonymat du rugby à VII, il n'a pas réussi à reconnaître au sein du Village olympique... la numéro 1 mondiale du tennis et détentrice de 22 titres du Grand Chelem, Serena Williams. Alors que l'Américaine lui demandait un pin's argentin, il lui a maladroitement répondu "Quelle est votre discipline?". "Je suis tombé sur Serena Williams et je ne l'ai pas reconnue. Je regrette", a-t-il expliqué. Et de promettre: "La première chose que je vais faire, c'est lui donner un pin's. Elle m'a donné celui des Etats-Unis et je lui en dois un."

Un président au village olympique

Alexandre Camarasa, joueur de l'équipe de France de water-polo, n'en revenait pas jeudi de se trouver au milieu du Village olympique avec Teddy Riner, Nicolas Batum et... François Hollande, le président français venu soutenir la candidature de Paris-2024. "Ce sont mes premiers Jeux. Les yeux qui brillent. Un rêve", soufflait-il. "Si j'avais su que je serai un jour en train d'accompagner le président dans le Village olympique...". Et l'athlète de saluer la grande disponibilité des stars de la délégation. "Avant d'être un athlète, je suis un amateur de sport. C'est des mecs que je regarde", avoue-t-il. Désormais, il peut les côtoyer sans difficulté. "Le Village olympique, c'est aussi ça". En voilà un qui a déjà réussi ses Jeux.

Les footballeurs portugais perdent leur latin

L'équipe du Portugal, vainqueur de l'Argentine lors de la première journée du tournoi de foot masculin jeudi (2-0), avait de sérieux problèmes de floquages de noms sur les maillots. Ricardo Esgaio est ainsi devenu "R. ESG", Tobias "TO IAS" et Tomas "T S". Fernandes n'était qu'"AN", avant de perdre ses deux dernières lettres lors des accolades à l'issue du match. Plusieurs joueurs n'avaient tout bonnement aucun nom à leur dos, comme les deux buteurs, Paciência et Pite.

Téléphone portable en mode silencieux, contrôle anti-dopage manqué

Lizzie Armitstead, l'une des favorites de la course de cyclisme sur route dimanche, s'est justifiée sur son compte Twitter des trois "no-show" en douze mois, par rapport à la localisation imposée, qui lui ont valu une suspension avant que le Tribunal arbitral du sport (TAS) tranche en sa faveur: un appel sur son téléphone portable en mode vibreur (août 2015), une incohérence dans le créneau horaire (octobre 2015) et le départ du "chaperon" de la fédération britannique qui était censé l'aider mais qui était parti sans qu'elle soit prévenue (juin 2016). La championne du monde 2015 a précisé avoir été contrôlée 16 fois cette année.

 

"Les journalistes français posent toujours deux questions"

Le président français François Hollande s'est beaucoup amusé des journalistes français vendredi, lors de la conférence de presse de la candidature de Paris 2024. L'AFP a pris la parole et a posé deux questions. "Les journalistes français posent toujours deux questions. C'est comme ça qu'on les reconnaît au-delà de la langue qui est utilisée", a-t-il fait remarquer en suscitant l'hilarité dans la salle. Quelques minutes plus tard, c'est le quotidien "L'Équipe" qui héritait du micro et interrogeait le chef de l'État notamment sur la nature de ses entretiens et les chances de gagner de Paris 2024. "Le journal L'Équipe est un journal français, donc non seulement pose deux questions, mais en plus veut des révélations sur des entretiens privés", a cette fois ironisé le chef de l'État. Sans répondre à aucune des deux questions du quotidien.

 

Un cycliste italien s'est soustrait à un contrôle

A la veille de la course sur route, le président de la Fédération italienne de cyclisme Renato Di Rocco a calmé le jeu sur le cas de Diego Rosa, l'un des cinq sélectionnés qui a "sauté" un contrôle antidopage en juin. "Il y a eu un problème de compréhension, c'était un vice de forme et non un contrôle manqué", a réagi le dirigeant italien qui a pris la défense de Rosa, annoncé par la rumeur du peloton en instance de départ d'Astana chez Sky. "Il n'y avait pas erreur du coureur. Ce n'est pas une affaire. Il peut courir les JO".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias