Intriguée par les différentes affiches violettes fleurissant en ville, je prends contact avec le Collectif Femmes* Valais qui m’invite gentiment à venir prendre la température à une séance de coordination. Ce soir d’avril, je découvre une belle assemblée de femmes, toutes différentes mais remplies du même entrain! Rechargée d’ondes positives et d’idéaux, je commence, un peu frileusement, à en parler autour de moi. J’ai peur. Peur du «qu’en-dira-t-on». Cette peur me rappelle de vieux souvenirs. Quand j’ai commencé le football à 15 ans, on me surnommait «Barbie». Visiblement trop «féminine» et trop maquillée… A contrario, mon amie et ex-coéquipière devait, elle, se justifier d’être trop «masculine», d’avoir les cheveux courts et les habits trop larges.
Préjugés, bonjour! On entend encore trop souvent des parents demander à leur progéniture féminine si la danse n’est pas plus adaptée que le foot, si la robe n’irait pas mieux que le pantalon? Bien que...