Cette chronique parlera fatalement du coronavirus. Evidemment: quelque part, quand on est un étudiant contraint de rester chez soi pour limiter la propagation du tueur invisible, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire. A part peut-être suivre les cours par correspondance. Le sujet mérite qu’on s’y arrête. Dans le cours ordinaire des choses, l’étudiant se rend à l’université où le professeur, symboliquement placé sur une petite estrade, lui dispense son enseignement. Un rituel peu changé au cours des siècles, si ce n’est le mur d’ordinateurs derrière lesquels se cachent les endormis.
Or, cette précieuse routine, garante de l’unité et de la continuité entre les générations, fait défaut depuis lundi matin. Sortir pour se rendre sur le chemin de l’école? Que nenni! S’asseoir, le regard avide fixé sur le bienveillant professeur? Surtout pas! En lieu et place, le mot d’ordre est passé: ce sera cours par correspondance. Dans l’université que...