Les ministres des Finances des Vingt-Sept sont tombés d’accord, dans la nuit de jeudi à hier, pour débloquer 540 milliards d’euros en faveur des Etats, des entreprises et des travailleurs qui subissent le choc économique provoqué par la pandémie de coronavirus. Ils n’ont toutefois pas réussi à accorder leurs violons sur un plan de relance de l’économie européenne, que permettrait de financer l’émission d’euro-obligations.
Cet accord, fût-il incomplet, représente «une percée significative», a commenté, hier, Charles Michel, le président du Conseil européen – l’institution qui regroupe les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept. Le Belge a annoncé que les leaders européens en débattront, en vue de l’approuver, le 23 avril.
Trois priorités
Le plan s’articule autour de trois priorités: soulager les Etats, qui courent vers la ruine, maintenir les entreprises à flot et préserver les travailleurs européens du chômage complet.
D’une part, le Mécanisme européen de stabilité (MES,...