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Les mesures de traçage sont difficiles à gérer pour les bistrotiers

Les tenanciers d’établissements ont globalement de la peine à faire respecter les nouvelles mesures de traçage qu’ils estiment souvent «ingérables». Reportage à Sion.

18 juil. 2020, 18:00
Dès 20 heures, les bars de nuit doivent prendre les coordonnées de leur client.

Certains ont choisi de s’y soustraire. D’autres tentent difficilement de les appliquer. Vendredi soir, en ville de Sion, dans la plupart des cas, les mesures de traçages édictées pour les bars de nuit et les discothèques n’étaient pas rigoureusement respectées. Elles sont en vigueur depuis jeudi.

Pour rappel, les tenanciers qui ont l’autorisation d’exploiter leur établissement après minuit et qui ne peuvent pas assurer une distance de 1,5 mètre entre chaque groupe de personnes doivent, dès 20 heures, collecter les coordonnées (nom, prénom, domicile et numéro de téléphone) et les vérifier au moyen d’une pièce d’identité et d’un «appel de contrôle». Cette vérification, chronophage, fait souvent défaut.

C’est difficile, oui, mais il faut faire un maximum pour assurer une traçabilité.
André Roduit, président de GastroValais

Le canton demande également aux bistrotiers concernés de limiter la capacité d’accueil à 100 personnes, terrasse comprise. Plus problématique à mettre en place, il...

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