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Le Valais a ouvert ce mardi ses centres de vaccination

Le Valais est désormais doté de quatre centres de vaccination à Sion, Collombey-Muraz, Brigue et Martigny.

02 févr. 2021, 18:57
Une infirmière injecte une dose de vaccin Moderna à une patiente lors de l'ouverture des centres de vaccination contre le coronavirus à Sion.

Le canton du Valais a lancé mardi après-midi la vaccination dans un de ses quatre centres dédiés. A Sion, cent personnes ont reçu leur première dose. Elles reviendront dans 28 jours pour la deuxième injection «qui est assurée».

Pour l’heure, chacun de ces centres (Sion, Collombey-Muraz, Brigue et Martigny) est ouvert un après-midi par semaine durant lequel cent personnes peuvent être vaccinées. «Dès que nous aurons plus de doses nous pourrons étendre les plages horaires», explique à Keystone-ATS la ministre valaisanne de la santé Esther Waeber-Kalbermatten.

A Sion, le centre est situé dans une zone industrielle sous la gare. Les patients arrivent en voiture, s’enregistrent, puis sont pris en charge par le personnel médical. «Les rendez-vous, pris par téléphone ou via internet, s’enchaînent toutes les cinq minutes», explique Nicolas Pitteloud, responsable des quatre centres valaisans.

Tout est réglé comme du papier à musique, ajoute-t-il en montrant les deux lignes qui mènent à deux petites salles délimitées par des rideaux blancs. Là aussi, il sera possible d’augmenter le nombre de lignes et de salles en cas de besoin.

En attente de livraisons

Jusqu’ici, le Valais, qui a commencé à vacciner le 28 décembre, a reçu 20’000 doses et en a administré 14’000, selon Esther Waeber-Kalbermatten. Le stock de vaccins Moderna a été entièrement engagé et le département attend désormais la prochaine livraison, qui devrait intervenir dans les jours qui viennent, afin de pouvoir administrer les deuxièmes doses. Sur le stock de Pfizer, dès le début 50% des doses ont été mises de côté pour assurer la deuxième piqûre.

Lorsqu’un patient est vacciné, il reçoit automatiquement un rendez-vous pour revenir 28 jours plus tard. Mais en réalité, il peut «s’écouler entre trois et cinq semaines entre les deux administrations», explique Esther Waeber-Kalbermatten. Ce qui donne au canton une petite marge de manœuvre en cas de retard de livraison.

La ministre se réjouit toutefois de l’arrivée prochaine sur le marché des deux autres vaccins – AstraZeneca et Johnson & Johnson – en attente d’approbation par Swissmedic. «Plus il y aura de producteurs, meilleure sera la distribution», estime-t-elle.
 

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