«Je ne suis pas un fan de l’armée; c’est même pesant. Je fais l’école de recrues parce qu’il faut bien la faire, mais, pour être franc, j’aurais préféré aller directement sur le terrain», lance Maxime Bagnoud, un Chamosard qui a commencé lundi son instruction militaire à la maison, comme 5000 autres recrues suisses. Une situation que ce soldat, incorporé dans la troupe de ravitaillement à Fribourg, vit moyennement bien. «Cela paraît surréaliste de suivre les cours à domicile, sans aucun contact avec qui que ce soit de l’armée», ajoute ce viticulteur-caviste.
D’autant plus que le programme numérique mis en place par l’armée suisse ne fonctionne pas de façon optimale. «La première journée, je n’ai pas du tout pu y accéder. Cela tournait dans le vide. Quand on sait qu’on devrait passer six heures devant l’ordinateur à travailler de la théorie – ce sont les consignes de l’armée –, ça a...