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Dr Nicolas Troillet: «Nous devons maintenir un niveau d’alerte très élevé»

Vingt-trois cas positifs en une semaine, des foyers dans une entreprise, un institut social et des hôpitaux: le Valais a un nombre de cas supérieur à la moyenne suisse. Nicolas Troillet, chef des maladies infectieuses de l’Hôpital du Valais, avoue être sur le qui-vive, mais confiant.

25 juin 2020, 05:30
Nicolas Troillet: "Les autorités locales ont demandé de pouvoir avoir un suivi par région, car cela permet d’agir de manière préventive."  LDD

Une entreprise, une institution sociale et trois hôpitaux ont tous connu un foyer de Covid-19. Ce constat vous inquiète-t-il?

Cela nous force à maintenir un niveau d’alerte très élevé, mais nous restons confiants pour l’instant, car nous avons pu remonter les chaînes de contamination et mettre en œuvre les mesures d’endiguement nécessaires. Nous sommes toutefois sur le qui-vive et suivons de très près toutes les situations que vous citez. Par exemple, nous avons visité aujourd’hui l’entreprise du Valais central qui emploie des frontaliers. Quelques adaptations y ont été amenées, mais elle a tout mis en œuvre pour gérer au mieux ce foyer et les frontaliers ne sont plus sur place.

En savoir plus : Le coronavirus toujours présent en Valais

Sept cas pour le seul hôpital de Sion, ça fait beaucoup, non, pour une institution qui doit gérer des malades?

Nous avons pris évidemment toutes les mesures sanitaires nécessaires. Il...

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