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Coronavirus: une alliance sociale demande des mesures contre la pauvreté

La pandémie de Covid-19 a fragilisé encore plus les personnes vulnérables. Il faut rapidement prendre des mesures pour contrer ce phénomène, réclame une alliance de 26 organisations.

27 mai 2021, 14:48
"S’il faut tout faire pour que les personnes ne se retrouvent pas dans une situation où elles doivent avoir recours à l’aide sociale, il faut investir, notamment dans la formation."

La crise liée au coronavirus frappe deux fois plus fort les personnes en situation de pauvreté: une alliance de 26 organisations soumet ses revendications pour la lutte contre ce phénomène. Elles ont présenté jeudi devant la presse leurs revendications.

Les organisations actives dans la prévention et la lutte contre la pauvreté demandent aux responsables politiques d’assurer aux plus frappés par la crise une existence dans la dignité, la formation comme protection contre la pauvreté et la consolidation du travail social.

La crise du coronavirus n’a fait qu’exacerber la situation de précarité de bien des personnes dans notre pays.
Ada Marra, conseillère nationale (PS/VD)

Des améliorations concrètes dans ces trois domaines permettraient d’améliorer la participation de toute la population à la vie sociale, culturelle, politique et économique, a souligné Stéphane Beuchat, d’AvenirSocial.

Mais un changement de paradigme social et politique est aussi nécessaire. Les personnes en situation de pauvreté disposent de connaissances irremplaçables. Leur voix et leur expertise sont indispensables pour le développement d’une politique générale visant à prévenir la pauvreté.

Les travailleurs sociaux ont atteint leurs limites.
Stéphane Beuchat, d’AvenirSocial

Un soutien digne des personnes en situation de pauvreté dépend du travail de professionnels bien formés. Or ces derniers sont épuisés en raison du trop grand nombre de dossiers et de mandats, du personnel insuffisant, de la trop grande pression, d’une importante fluctuation et de conditions de travail incertaines.

Les travailleurs sociaux ont atteint leurs limites, estime Stéphane Beuchat. Des charges supplémentaires seraient intenables et il est urgent de mettre à disposition davantage de ressources sous la forme de personnel et de moyens financiers, avance-t-il.

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