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Coronavirus: «Nous devons nous battre pour plus de sécurité sociale»

Pour l’Union syndicale suisse, des mesures s’imposent pour contrer le chômage, les emplois précaires et les baisses de revenus en pleine crise pandémique. La pandémie a selon elle multiplié les emplois précaires.

20 avr. 2021, 10:12
Le président de l'USS Pierre-Yves Maillard s'est exprimé mardi en conférence de presse.

Pour de nombreux salariés, la crise du coronavirus a eu des effets délétères. Et l’avenir n’est pas rose, estime l’Union syndicale suisse (USS), qui demande une «cure de sécurité sociale».

La situation économique et sociale est certes moins mauvaise en Suisse en comparaison avec d’autres pays. Les mesures prises ont permis d’éviter les dégâts sociaux les plus graves. «Mais la situation n’est pas acceptable pour autant», a souligné mardi le président de l’USS Pierre-Yves Maillard en conférence de presse.

 

 

Le chômage et le sous-emploi grimpent, constate l’USS. Les fermetures et autres restrictions ont fait exploser les emplois précaires et les écarts de revenus se sont creusés. Les normes minimales en matière de salaires et de conditions de travail sont souvent contournées à la baisse.

Les aides liées à la pandémie doivent être maintenues malgré les ouvertures. Il s’agirait de les convertir en plan de relance dans un certain nombre de domaines, comme la culture ou l’hôtellerie, suggère Pierre-Yves Maillard.

Moins de revenu disponible

Les salariés les plus jeunes et les plus âgés sont plus touchés que la moyenne. De nombreux actifs de 15 à 24 ans ont disparu du marché du travail et leur taux d’activité a chuté, a relevé Daniel Lampart, premier secrétaire de l’USS.

Parallèlement, les fermetures partielles de l’économie ont favorisé la prolifération des emplois précaires. Avec le boom des livraisons à domicile par des services de coursiers, les normes minimales en matière de conditions de travail sont trop souvent contournées.

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