Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Coronavirus: le zoo des Marécottes demande de l’aide

Le parc animalier valaisan s’est associé aux six autres petits zoos romands pour demander de l’aide à la Confédération. Un courrier a également été adressé au Conseil d’Etat valaisan.

28 avr. 2020, 17:30
Propriétaire, avec son père Pierre-Angel, du zoo des Marécottes, Florian Piasenta a demandé un soutien à la Confédération et à l'Etat du Valais.

Les parcs animaliers romands, dont celui des Marécottes, font face à d’importantes difficultés financières en raison de la pandémie de Covid-19. Ils ont écrit au Conseil fédéral pour lui demander de l’aide. Ils espèrent un déconfinement dès le 8 juin, mais ne savent pas à quelles conditions.

Ils sont fermés, mais le travail continue pour nourrir et soigner les animaux. C’est le paradoxe des zoos: les charges restent pratiquement les mêmes, alors que les recettes, alimentées par les entrées, ont disparu. L’ardoise finale risque d’être salée.

«Ces douze semaines de fermeture, c’est un tiers du chiffre d’affaires annuel qui disparaît.»
Florian Piasenta, directeur du zoo des Marécottes

Au zoo des Marécottes, les entrées enregistraient une très forte hausse avant que les portes ne ferment en raison du coronavirus. Cette période faste, avec 150 000 visiteurs enregistrés en 2019, n’a pas permis de faire des réserves. «Tout ce que nous avons gagné, nous l’avons investi dans le projet d’hôtel», explique le directeur Florian Piasenta.

Actuellement, l’entreprise n’a plus de rentrées financières. «Le printemps est la période qui enregistre la plus forte affluence au niveau du parc animalier. Ces douze semaines de fermeture, c’est le tiers de chiffre d’affaires annuel qui disparaît. Pendant ce temps, nous devons toujours payer nos charges: le salaire des collaborateurs, la nourriture des animaux, les assurances, les frais d’entretien.»

Pour faire face à cette situation, les propriétaires du zoo des Marécottes ont dû faire appel à un prêt relais, cautionné par la Confédération, comme de très nombreuses entreprises du canton.

Si le 8 juin une ouverture ne peut avoir lieu, «nous irons au-devant de difficultés». Le projet d’hôtel pourrait aussi être remis en cause.

Une collaboration inédite entre parcs romands

En début de semaine, sept entités romandes – dont Servion, la Garenne, les Marécottes et Aquatis – ont écrit une lettre commune au Conseil fédéral. C’est là une première démarche commune pour ces parcs animaliers qui n’avaient pas l’habitude de collaborer jusqu’ici. 

«On lui demande d’ouvrir le dialogue avec nous, de regarder nos besoins. La Confédération a prévu des montants pour la culture, pour le tourisme. Il faut voir si on peut aussi avoir accès à des fonds non remboursables», explique Roland Bulliard, directeur du zoo de Servion.

Florian Piasenta a également transmis une demande de soutien au Conseil d’Etat valaisan.

«La Confédération a prévu des montants pour la culture, pour le tourisme. Il faut voir si on peut aussi avoir accès à des fonds non remboursables.»
Roland Bulliard, directeur du zoo de Servion

 

Quelle reprise?

Florian Piasenta estime qu’une ouverture des parcs animaliers peut se réaliser très facilement, sans prendre de risques sanitaires. «Aux Marécottes, la visite s’apparente à une balade en forêt. On pourrait limiter le nombre de visiteurs présents en même temps pour éviter les contacts.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias