«Coronavirus hotline bonjour! C’est pour votre fille… A-t-elle de la fièvre? De la toux? A-t-elle voyagé dans une zone à risque?» Depuis mercredi 10 heures, deux infirmières répondent aux questions en lien avec le coronavirus, en français ou en allemand. La hotline, en service entre 8 heures et 20 heures, a été mise en place par l’Etat du Valais pour décharger les urgences et le 144, deux structures débordées par les sollicitations. En un jour, la ligne téléphonique dédiée au virus a enregistré 494 appels.
«Nous sentions un besoin de la population, mais nous n’imaginions pas recevoir autant d’appels. Les premières heures ont connu un pic, nous verrons si cela se calme au fil des jours», confie Stephan Zeller, adjoint du directeur de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS). Sur toutes ces requêtes, seules cinq personnes ont été redirigées jusqu’ici vers les urgences, pour y subir des examens complémentaires.