Au départ, c’était un simple masque de plongée sous-marine, avec tuba fluorescent intégré, raconte le journaliste du Figaro Louis Heidsieck. Le modèle Easybreath de Decathlon, qui fait le bonheur de centaine de milliers de baigneurs, a pourtant trouvé une autre utilité depuis une quinzaine de jours dans la lutte contre le coronavirus, à travers le monde entier. Au fil d’une improbable histoire mêlant des ingénieurs italiens, un facétieux dentiste marseillais et des vidéos sur les réseaux sociaux, cet objet est devenu tout à la fois un masque d’urgence pour les respirateurs hospitaliers et une protection efficace pour le personnel soignant.
Depuis le 21 mars, d’après nos informations, deux millions de personnes ont téléchargé un brevet permettant de le transformer pour l’adapter aux respirateurs, plus de soixante pays se sont renseignés auprès de Decathlon pour l’utiliser, des hôpitaux s’en sont équipés dans le monde entier et la marque de sport...