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Brésil: le départ fracassant de Sergio Moro fragilise Jair Bolsonaro

Le ministre et ex-juge Sergio Moro a démissionné, en dénonçant l’ingérence du président dans la justice. Cette accusation est grave et pourrait servir de fondement juridique à une procédure de destitution devant le Congrès.

28 avr. 2020, 00:01
/ Màj. le 28 avr. 2020 à 07:20
epa08382476 Brazil's Justice Minister Sergio Moro announces his resignation from government during a press conference in Brasilia, Brazil, 24 April 2020. Moro, known for imprisoning Luiz Inacio Lula da Silva as a judge, resigned today after President Jair Bolsonaro dismissed the director of the Federal Police.  EPA/JOEDSON ALVES BRAZIL JUSTICE MINISTER RESIGNS

Après avoir envoyé en prison une icône de la gauche, l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, l’ex-juge anticorruption et, désormais, ex-ministre brésilien de la Justice Sergio Moro sera-t-il aussi l’homme qui précipitera la chute de l’idole de l’extrême droite, le président Jair Bolsonaro? Acculé à la démission, celui qui était acclamé comme un «héros», par les Brésiliens, pour avoir incarné la lutte contre les politiciens et entrepreneurs corrompus, a en tout cas porté, à ce jour, les coups les plus durs au président populiste, au pouvoir depuis janvier 2019.

Dix jours après avoir congédié le ministre de la Santé, Luiz Henrique Mandetta, qui s’opposait à l’abandon des mesures d’isolement social contre le coronavirus, cinq jours après avoir participé à une manifestation appelant à une intervention militaire, Jair Bolsonaro doit affronter la tempête provoquée par la démission du «superministre» de la Justice et de la Sécurité, qui avait mis...

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