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Bistrots et restos fermés à cause du coronavirus: «ce qui me chagrine le plus c’est le manque de contacts»

Leurs horaires et leurs habitudes étaient les mêmes depuis des décennies. La vie des tenanciers d’établissements publics a changé du jour au lendemain. Trois d’entre eux se livrent, avec six semaines de recul.

26 avr. 2020, 18:00
Donato Profico pose seul. Après six semaines de fermeture, l'autre visage de la pizzeria Saint-Laurent à Riddes - son épouse Rita - n'a pas souhaité figurer sur la photo.

Bistrot. Boulot. Dodo. Ces trente-cinq dernières années, les journées de Rita Profico suivaient le même déroulé. Du mardi au dimanche. Du matin à la nuit. Pas loin de 350 jours par an, en comptant les nettoyages du lundi. C’est donc peu dire que le coronavirus a chamboulé la vie de la patronne de la pizzeria Saint-Laurent à Riddes.

«La première semaine, j’étais complètement déboussolée», confie, en riant, la figure villageoise de 73 ans. «Je me demandais s’il fallait que je me réveille à telle ou telle heure, que je monte travailler, bref il m’a fallu un temps d’adaptation!»

Nouveaux rythmes de vie

Avec le semi-confinement, ses horaires ont complètement changé. «Sur certains aspects, j’ai une plus belle vie maintenant qu’avant. Mais j’espère quand même recommencer bientôt.» La pétillante retraitée, qui ne l’est que sur le papier, profite de dormir jusqu’à 8 heures et s’est remise à cuisiner tous les jours....

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