Lors d’une interpellation urgente du groupe UDC, Esther Waeber-Kalbermatten a estimé que ses services avaient agi correctement dans leur rôle de surveillance du home de Saint-Sylve à Vex. L’établissement a été secoué par une dénonciation pénale, une enquête de police et des licenciements durant le deuxième semestre 2014.
Elle a révélé que des contrôles ont été effectués le 15 juillet, 13 jours avant qu’elle soit informée du dépôt d’une plainte par courrier. «Aucun fait grave n’a alors été relevé ou constaté.» Une seconde visite de ses services, un jour après l’enquête de police, a permis d'évaluer la situation avec le conseil de fondation.
Régis Bovier, le président du conseil de fondation de l’établissement, affirme «avoir pris les mesures qui s’imposaient.» Le procureur général Nicolas Dubuis confirme que l’instruction est toujours en cours.