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Sierre et Chippis: ces métiers traditionnellement masculins où le patron est une femme

Alors que le Conseil national veut introduire des quotas de genre pour les entreprises cotées en Bourse, Evelyne Robyr et Marie Vicquéry peinent à se faire accepter en tant que patronne dans un métier plutôt masculin. Sérigraphe à Chippis et peintre en bâtiment à Noës, les deux femmes font face aux stéréotypes.

25 juin 2018, 12:01
Evelyne Robyr et Marie Vicquéry, la première sérigraphe, la seconde peintre, ont du mal à secouer les stéréotypes liés aux professions réservées aux hommes.

«Il est où le patron?», cette phrase, Evelyne Robyr ne compte plus les fois où elle l’a entendue. «Lorsqu’ils franchissent la porte de mon atelier, les hommes sont nombreux à poser cette question», relève celle qui a fondé son entreprise il y a quatre ans.

D’abord boulangère-pâtissière, Évelyne Robyr s'est reconvertie peu de temps après son apprentissage à cause d’une allergie à la farine. «Comme j’aimais beaucoup les couleurs et le travail de précision, j’ai commencé une formation de sérigraphe.» A 40 ans, elle décide de lancer sa propre boîte à Chippis et investit dans des machines, dont un super carrousel à la pointe de la technologie. «Malgré ces équipements pointus, j’ai du mal à m’imposer. Les entrepreneurs ont de la difficulté à dépasser les stéréotypes. Pour eux, une femme qui crée son business, c’est soit dans une profession libérale, soit dans le domaine de la beauté ou de la...

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