Myriam Petit tient fort son trophée dans les bras. Elle ne s’attendait pas, en se produisant au festival de Nendaz, à se retrouver non seulement finaliste, mais aussi grande gagnante parmi toutes les catégories en lice. La voilà titrée, après deux jours qui furent pour elle intenses sur le plan physique et émotionnel.
L’aventure avec le cor des Alpes débuta en 2004, quand Myriam intégra le groupe des Sonneurs de Savoye, en France. Son secret pour faire la différence en compétition? «La gestion du stress, nous confie-t-elle. Avec le froid qu’il faisait, je ne stressais pas du tout.» Habituée des lieux, sa première participation remonte à 2005 quand elle avait remporté la deuxième place dans la catégorie solo. Depuis, elle revient chaque année, et elle voit le niveau des performances s’améliorer. Au fil des festivals, elle a aussi bâti de belles amitiés au sein des participants. Un rendez-vous qu’elle...