Un rayon de soleil perce les nuages encore épais. C’est peut-être le premier à le faire depuis plusieurs jours, dans ce fond de vallée aux airs de conte de fées. Il est midi. L’heure pour Zinal de sortir de son exil. L’heure, à Ayer, de lever la barrière de la route qui lie la station au reste du canton, fermée dimanche en raison d’un très haut risque d’avalanche. Ici, c’est déjà la troisième fois de l’année que la nature fait la loi. Et pourtant, dans ce qui pourrait être une prison blanche, on est loin de se sentir enfermé.
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"Tant qu'il y a de la nourriture."
A Zinal, les rues, où l’or blanc impressionne par sa quantité, sont encore quasiment vides. Les touristes ont décidé de quitter les lieux dimanche matin avant la fermeture...