Tous les papables se disent «légitimes». Grimisuat s’apprête à vivre sa deuxième élection présidentielle en trois ans. Un scrutin qui ravive quelques souvenirs amers dans les mémoires blèques. La campagne de 2016, d’une rare violence, a morcelé l’exécutif qui panse, aujourd’hui encore, ses cicatrices du passé.
Raphaël Vuigner (Grimisuat Autrement), farouche détracteur de Géraldine Marchand-Balet, échouait aux portes de la présidence. Pour 56 voix. Il entérinait au passage son divorce avec les démocrates-chrétiens, écorchés par la perte de deux sièges au profit de la dissidence. Pendant trois ans, avec Roger Savioz, ils ont symbolisé la défiance envers la cheffe de l’exécutif.
Un siège convoité
La récente démission de la présidente, après dix ans de gouvernance, attise les ambitions. Ils sont trois à briguer le poste: l’actuel vice-président, Frédéric Vuignier (PLR), et les conseillers communaux Myriam Erné-Savioz (PDC) et Raphaël Vuigner.
Raphaël Vuigner, Myriam Erné-Savioz et Frédéric Vuignier se lancent dans...