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Une choucroute des patrouilleurs chargée de symboles

Offert par son nouveau commandant, le colonel EMG Daniel Jolliet, le premier drapeau de la Patrouille des Glaciers a été inauguré avec faste sur les hauts de Verbier lors de la traditionnelle choucroute des patroilleurs

11 janv. 2020, 18:00
Le colonel Daniel Jolliet, nouveau commandant de la Patrouille des Glaciers, a offert à cette dernière le premier drapeau de son histoire.

Une première sous le sceau du symbole et de la tradition. Nouveau commandant de la Patrouille des Glaciers (PdG), le colonel EMG Daniel Jolliet a fait fort ce samedi, à l’occasion de la traditionnelle choucroute des patrouilleurs. «Pour marquer ma prise de commandement, j’ai offert le premier drapeau de l’histoire de la patrouille. A mon avis, ce symbole manquait à la PdG.»

 

Le premier drapeau de l’histoire de la Patrouille des Glaciers a été béni ce samedi aux Ruinettes par l’évêque de Sion Mgr Jean-Marice Lovey. © Fahny Baudin

Il s’est également dit fier d’avoir pu compter sur l’évêque de Sion, Mgr Jean-Marie Lovey, pour le bénir, et sur un détachement d’une trentaine de Grenadiers fribourgeois, en provenance de son canton d’origine, pour tirer la salve d’honneur.

 

Une trentaine de Grenadiers fribourgeois ont fait le déplacement pour pour participer à la cérémonie et tirer la salve d’honneur. © Fahny Baudin

L’hommage aux anciens

Le nouveau commandant apprécie le côté symbolique de la choucroute des patrouilleurs qui s’est déroulée, autre première, à l’extérieur, sous un soleil éclatant. «La PdG, ce n’est pas seulement une course. C’est une magnifique aventure humaine avec de l’amitié, de l’émotion et du partage. C’est bien de s’en souvenir et, surtout, de rendre hommage à ceux qui nous ont précédés, notamment au travers de l’appel aux disparus.»

 

Pour la première fois, la cérémonie officielle de la choucroute des patrouilleurs s’est déroulée à l’extérieur, en l’occurence dans un magnifique décor sur les hauts de Verbier. © Fahny Baudin

Il se réjouit d’ailleurs de pouvoir participer aux prochaines éditions, d’autant qu’il s’est engagé comme commandant pour les quatre prochaines patrouilles.

Un passionné de montagne

A un peu plus de trois mois de sa première PdG en tant que commandant, Daniel Jolliet nous a parlé de son rapport à la montagne. «Sans êtreun alpiniste pur et dur, je suis un passionné de montagne et je crois bien connaître le monde du ski-alpinisme.»

M. Jolliet a participé à sept reprises à la PdG, tant sur le petit que le grand parcours, est membre fondateur d’un des seuls clubs dédié uniquement au ski-alpinisme et a toujours aimé participer à des courses en montagne. «Je défends l’aspect compétition, au sens noble du terme. La nature de l’homme étant de se mesurer et de se confronter, le côté émulation dans les compétitions populaires est très positif, notamment pour la promotion du sport au sens large.»

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Il ajoute que si une course est souvent une compétition contre soi-même, elle permet surtout aux concurrents d’accéder à la haute montagne dans de très bonnes conditions et en toute sécurité. «Mais il faut évidemment qu’ils se préparent de manière adéquate et sérieuse, ce qui, dans la réalité, est pratiquement toujours le cas, tant chez les amateurs que chez les élites.»

Une course qui restera populaire

Concernant la PdG, il reconnaît que, depuis sa première participation en 2002, l’organisation a toujours été au top. «Je ne dis pas cela pour encenser l’armée. Mais il est évident qu’au niveau communication, cette course mythique en donne une excellente image tant en Suisse qu’à l’étranger.»

Plus grand événement de ski-alpinisme au monde sur un seul jour, la PdG peut compter sur l’aura des meilleurs compétiteurs. Cette année, 31 pays seront ainsi représentés. La volonté des organisateurs est toutefois d’en conserver le côté populaire. «C’est essentiel à nos yeux. Il s’agit d’une véritable course populaire, mais qui demeure placée sous le signe de l’exigence et de l’effort.»

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