Mercredi matin, lors de la seconde journée du procès du Martignerain accusé notamment de viol par cinq femmes, la défense a demandé l’acquittement en tentant de démontrer que les plaignantes ne sont pas des victimes.
Pour Me Aline Bonard, «l’histoire est simple. Mon client et plusieurs jeunes femmes, tous très alcoolisés, ont entretenu des relations sexuelles que ces filles ont regrettées par la suite. Deux d’entre elles avaient d’ailleurs déjà couché avec mon client par le passé.»
Emoticônes troublantes
Et l’avocate d’ajouter: «Les plaignantes doivent assumer de s’être mises dans un triste état. Elles se sont placées dans des situations faisant penser qu’elles étaient consentantes.»
Selon elle, des plaignantes ont reconnu par la suite que leur comportement posait problème. «Ça fait trop pute», dira l’une d’entre elles.
«Une autre enverra des émoticônes souriantes à son prétendu violeur après les faits. Une femme écrira le lendemain à l’accusé: «désolée de t’avoir...