«Quand on a appris ce qui s’était passé, on a tous beaucoup pleuré. Mais maintenant, il est temps de faire le bilan et de voir ce qu’on peut encore récupérer dans les restes de nos chalets.» Comme tous les propriétaires des bâtisses détruites, entièrement ou partiellement, par l’avalanche du 8 mars dernier, André Gross, de Saint-Maurice, se démène depuis plusieurs jours pour vider la neige qui a rempli le rez-de-chaussée de son chalet La Chottaz, construit il y a plus de cent ans à Van d’en Haut. Quant à l’étage, il n’y a plus rien à trouver puisqu’il a été complètement soufflé par l’avalanche: «J’ai tout de même sorti des décombres des pots de confiture intacts.»
Un espoir vite envolé
Au contraire de sa compagne, qui n’est encore pas remontée dans le vallon, André Gross a désormais surmonté le traumatisme causé par l’avalanche, mais il revient avec émotion sur l’événement:...