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Fermeture du tunnel du Grand-Saint-Bernard: retour sur un scénario catastrophe six mois après la réouverture

Entré en fonction le 1er janvier 2017, le directeur général du tunnel du Grand-Saint-Bernard Fabrice Vouilloz a vécu un scénario catastrophe réel avec une fermeture totale de l’ouvrage pendant trois mois. Premier bilan six mois après la réouverture.

02 juil. 2018, 11:59
Le directeur général Fabrice Vouiilloz, ici devant la carte détaillée du tunnel, n'aurait jamais imaginé vivre un tel scénario catastrophe lors de sa première année à la tête de la société.

Le 21 septembre 2017, 8 h 22. Une date et une heure dont Fabrice Vouilloz, directeur général de la société Tunnel du Grand-Saint-Bernard SA (TGSB), se souviendra toute sa vie. Suite à la rupture d’une poutrelle précontrainte de la dalle de ventilation, dans la partie italienne du tunnel, ce dernier reste fermé à toute circulation durant 94 jours, jusqu’au 24 décembre. Par chance, aucun dégât corporel n’a eu lieu, mais cet événement va laisser des traces dans l’histoire du tunnel. Interview.

M. Vouilloz, imaginiez-vous devoir gérer un tel incident la première année de votre entrée en fonction?
J’avais imaginé la complexité politique et administrative de la gestion de cet ouvrage binational, mais certainement pas ce scénario qui m’a fait passer pas mal de nuits blanches. J’avais pourtant été vite mis dans le bain puisque lors de ma première semaine de travail ici, il a fallu gérer trois événements particuliers, un...

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