Plus d’une semaine après l’éboulement du col de la Forclaz, Finhaut fait face à un nouveau défi. «La réserve de mazout centrale du village est quasiment vide», lance Pascal May, président de la commune, en descendant du train Mont-Blanc Express, le seul moyen de liaison entre son village et la plaine. Un approvisionnement spécial a dû être mis en place au pied levé par les autorités. Il devra se faire avant jeudi sans quoi les habitants des quelque vingt appartements aux mains de la commune, les utilisateurs du centre médical, du centre sportif et du salon de coiffure – infrastructures reliées au chauffage central et menacées de pénurie de mazout – n’auront d’autre choix que d’empiler les couches. «Le centre sportif, la chapelle et la cure fonctionnent déjà en bas régime pour économiser de l’énergie», ajoute-t-il.
Ne pouvant pas transporter l’huile de chauffage par le Mont-Blanc Express pour des raisons...