Un petit coin de paradis. C’est ainsi que Ernst Schnellmann, un chansonnier lucernois qui séjourne régulièrement à Branson depuis 40 ans, qualifie son petit mazot vaguement retapé, niché au sommet du village. «J’y viens pour me ressourcer et pour écrire mes chansons et mes pièces de théâtre. Mon mazot est simple et sans confort, mais idéal pour travailler.» De quoi oublier sa ville de Lucerne: «Ici, je suis dans un autre monde. Je retrouve un peu le charme du midi avec, en prime, un panorama incroyable entre vignes et montagnes.»
Ernest Schnellmann vient d’éditer un ouvrage intitulé «Herzerfrischende Atempausen» et sous-titré «Branson-Geschichten». On y trouve donc des histoires, souvent illustrées, évoquant Branson, mais aussi Fully, Saillon, Charrat, Martigny. Il sourit: «Mon niveau de français étant trop bas, je l’ai écrit en allemand, mais je pense que de nombreuses personnes d’ici pourront, en le lisant, découvrir la vision qu’à un Lucernois...