On a beau se gausser du penchant cocardier de nos voisins français, il faut admettre que la présence d'un Helvète dans les favoris d'une compétition sportive rend cette dernière autrement plus attrayante.
Qui suivait encore le saut à skis avant que Simon Ammann n'entretienne du haut de son tremplin un suspense digne de Harry Potter? Et qui se passionnait pour les courses de moto avant que le surdoué Lüthi n'écrive avec talent le «Tom un» de son aventure?
Même le ski, sport national du temps de Collombin ou de Zurbriggen, a connu une vague de désintérêt après la retraite de Russi pour reprendre peu à peu au rythme des performances marquées d'une croix blanche.
En remportant le championnat du monde de ski nordique, super Dario Cologna a lui aussi attiré de nouveaux spectateurs vers un sport qui n'a pas toujours passionné les foules. Et que dire enfin de l'effet Federer...