«L’an dernier a été un bon exercice, voire très bon.» Muriel Favre, la présidente de Vérossaz, n’a donc pas été surprise de voir l’assemblée primaire accepter les comptes 2017 à l’unanimité lundi soir.
Le total des investissements réalisés se monte à 400'000 francs, presque uniquement utilisé pour les travaux de forage et de captage d’eau (302'000 francs). «La population continue d’augmenter (+5 en 2017) et l’accès à l’eau potable devenait problématique. Ces travaux y remédient. Ils ne sont cependant pas encore terminés, car plusieurs services de l’Etat du Valais doivent encore délivrer certaines autorisations.»
Une dette par habitant réduite de moitié
La marge d’autofinancement est de 558'000 francs. C’est 270'000 francs de moins qu’en l’année précédente. «2016 avait été un exercice extraordinaire», souligne la présidente. «Le chiffre 2017 est donc moins élevé, mais tout de même en hausse par rapport à la moyenne de la dernière décennie.»
La dette par habitant s’établit pour sa part à 620 francs. «Elle a été divisée par deux en cinq ans», se réjouit Muriel Favre.