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Taney: et si on travaillait à l’alpage pour nos vacances?

Donner de son temps et de son énergie, durant ses vacances, au service d’une exploitation de montagne. Le volontourisme est une nouvelle offre touristique encore peu connue en Suisse romande. Exemple concret à Taney.

04 sept. 2019, 05:30
Les exploitants du refuge entourent leur volontaire, Hélène Zuckschwerdt (au centre).

«Il y a plus de lait qu’hier, il me semble?… C’est parce qu’elles ont eu de la bonne herbe!» Ils se connaissent à peine mais les échanges avec le fromager sont déjà complices. Hélène Zuckschwerdt et Isabelle Mancini s’activent autour de la cuve. Les gestes sont encore peu assurés mais les deux femmes font preuve d’un vrai enthousiasme au moment de sortir le cailler. «On peut vous aider à le mettre dans les moules?», demandent-elles en empoignant le torchon.

Taney, le seul séjour francophone de Suisse

Hélène et Isabelle sont des volontouristes. Des touristes bénévoles ou volontaires. Autrement dit: elles passent cinq jours de «vacances» à Taney, nourries et logées, en échange d’un travail. «Le premier jour, j’ai aidé à déplacer 35 vaches, du pâturage jusqu’au bout du lac. Quel changement dans mon quotidien de thérapeute!», s’exclame Hélène Zuckschwerdt. L’habitante de Vufflens-le-Château a découvert ce nouveau concept de vacances solidaires...

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