Professeur de français au sein du collège, Pierre-François Mettan voue une admiration à l’auteur: «Lorsque j’étais moi-même étudiant du collège, Maurice Chappaz était venu nous voir à deux reprises. Les gens l’aimaient. Le 1er avril 1976, deux élèves avaient même écrit en grosses lettres «Vive Chappaz» sur la falaise.» Une inscription qui a perduré durant près de trente-cinq ans.
A cette époque, l’écrivain natif de Lausanne fascinait. «Il détonnait dans un monde convenu. Il se promenait en sabots, avait un esprit libre. Ce fut l’une des grandes rencontres de ma vie.»
Malgré cette passion, le professeur ne traite que rarement des écrits de Chappaz: «Je ne veux pas que ma passion enquiquine mes élèves», sourit Pierre-François Mettan.
Salle dédiée
«Maurice Chappaz demeure un auteur difficile d’accès, comme René Char, avec ses thématiques pas toujours simples à aborder (ndlr: dont la mort)», estime pour sa part le recteur Alexandre Ineichen. «A...