La petite bande dessinée, composée de neuf vignettes, met en scène un protagoniste, la victime, de sexe masculin, et un harceleur, qui, surprise, est une femme. A travers ce choix, les étudiants Chloé Granges, Pauline Schneider, Terry Dupertuis et Bryan Mattei souhaitent briser les stéréotypes habituels. «On a voulu montrer autre chose que le cliché de la secrétaire, qui se fait lourdement harceler par son patron», expliquent Chloé et Pauline. «Et ce, sans pour autant banaliser le fait que les femmes sont touchées par cette problématique.»
Par ailleurs, les étudiants valaisans souhaitent aussi attirer l’attention sur les limites du harcèlement, qui peuvent s’avérer extrêmement fines. «Le harcèlement peut prendre la forme d’une accumulation de remarques déplacées ou d’attitudes sournoises, ce n’est pas toujours facile...