Avec 139’000 lecteurs quotidiens, tout support confondu, «Le Nouvelliste» établit un nouveau record. Selon la dernière étude publiée aujourd’hui par la REMP, cette organisation interprofessionnelle de recherche indépendante et neutre qui agit pour la transparence sur le marché des médias et de la publicité, votre journal et ses différentes déclinaisons numériques progressent de quelque 4000 lecteurs pour la période de référence 2017-2018. Il conforte ainsi sa place de leader de l’information valaisanne.
Un record historique d’audience
Ces chiffres réjouissent bien évidemment le directeur général et éditeur du titre, Eric Meizoz. «Dans un contexte économique difficile, nous sommes fiers d’annoncer que nous établissons un record historique.» De plus en plus de gens lisent en effet «Le Nouvelliste» sur le web, sur les applications et via les moteurs de recherche, sans oublier le journal et l’e-paper. A l’heure où la presse est malmenée, les résultats de votre quotidien font en quelque sorte figure d’exception en Suisse, accompagné qu’il est dans cette tendance positive par certains autres titres régionaux comme «La Liberté» à Fribourg ou «Arcinfo», fusion de «L’Express» et de «L’Impartial» à Neuchâtel, qui ont également progressé. C’est dans ce climat en pleine mutation que le groupe ESH Médias va inaugurer prochainement un nouveau centre d’impression à Monthey «parce que nous croyons en l’avenir du support papier», martèle Eric Meizoz.
Une légère baisse des rentrées publicitaires
Pour autant, les titres régionaux doivent relever toute une série de défis majeurs. A commencer par la monétisation des audiences. Comprenez la fidélisation des visiteurs occasionnels en abonnés réguliers. Car «Le Nouvelliste», s’il progresse en termes de lectorat, voit ses revenus s’éroder. «La tendance en matière d’investissement publicitaire est baissière, moins fortement que dans d’autres titres, mais baissière quand même», précise l’éditeur. Les nouveaux comportements des annonceurs engendrés par l’attractivité des médias électroniques expliquent en bonne partie cette évolution. D’où l’importance pour la marque de convertir les visites ponctuelles sur des contenus numériques gratuits en consultations régulières et payantes par le biais d’abonnements. Comment? En améliorant toujours davantage la qualité du contenu des divers supports de lecture tout en les reliant entre eux.
Spécialisation et plus-value sur le Valais
Le Valais est l’ADN du journal, la rédaction en est le révélateur. «L’objectif est de donner aux lecteurs abonnés les clés de compréhension des enjeux cantonaux, qu’ils soient de nature économique, politique, culturelle ou sportive», synthétise le rédacteur en chef du «Nouvelliste», Vincent Fragnière. Avec un maître mot: valeur ajoutée. Le titre se donne bien sûr comme mission de relater minute par minute l’actualité immédiate sur ses supports digitaux. Mais cette tâche s’accompagne aussi et surtout d’une exigence de plus-value toujours plus forte sur nombre de dossiers spécifiques au Valais et à ses régions. Raison pour laquelle les journalistes se sont spécialisés dans des domaines cruciaux pour le canton comme le tourisme, l’énergie ou l’industrie. «Ils sont donc à même de travailler à plusieurs vitesses sur des sujets chauds, des dossiers à moyen terme ou des enquêtes au long cours», détaille le rédacteur en chef.
Des sujets concernants pour les lecteurs
Avec cette volonté affichée de produire non seulement des contenus qui reflètent les préoccupations quotidiennes des gens mais également de proposer des solutions dans tous les secteurs sensibles de la vie des Valaisannes et des Valaisans. «C’est à ce prix que les visiteurs occasionnels des supports numériques souhaiteront devenir des lecteurs fidèles à la marque», conclut Eric Meizoz.