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Une étude sur le mercure rassure le Haut-Valais

Une étude médicale menée sur 171 femmes et enfants de la région de Viège n'a pas révélé d'atteinte significative à la santé de la population par le mercure présent dans le sol.

20 juin 2016, 11:43
/ Màj. le 20 juin 2016 à 14:25
171 femmes et enfants ont participé à cette enquête sanitaire sur la conséquence du mercure rejeté dans le Grossgrundkanal par Lonza entre 1930 et 1970.

Les résultats de l’expertise sur les risques sanitaires de la pollution des sols au mercure dans le Haut-Valais sont rassurants. Après plusieurs mois d’étude et d’analyses, le département de médecine du travail et environnementale de l’Université de Zurich conclut qu’à ce jour aucune atteinte significative à la santé de la population par le mercure présent dans le sol n’est démontrée.

L’expertise a été mandatée par la cheffe du département de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten, afin de déterminer si le mercure rejeté dans le Grossgrundkanal par l’entreprise Lonza AG entre les années 1930 et 1970 a un impact sur la santé de la population résidente de cette région.

Après invitation, 171 mères et enfants ont accepté de prendre part à l’étude et ont fourni urine et cheveux pour l’analyse.

Après comparaison avec les résultats d’études réalisées dans d’autres pays, l’étude conclut que les valeurs de mercure mesurées chez les Haut-Valaisans ayant participé à la recherche sont normales. Leurs investigations montrent également qu’il n’y a pas de lien entre les valeurs de mercure trouvées dans le sol et celles mesurées dans l’urine et les cheveux analysés, ce que mettait déjà en évidence la littérature scientifique consacrée à ce sujet. Par contre, l’étude confirme que la consommation fréquente de poissons de mer et les amalgames dentaires ont une incidence directe sur le taux de mercure présent dans le corps.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions papier et numériques de mardi.

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