PDC par naissance, radicale par mariage, Françoise Maye-Savioz a longtemps navigué entre deux eaux en politique. "Pourtant, très tôt, la politique m'interpellait. Je me souviens, je devais avoir 11 ans lors de l'initiative Schwar-zenbach. J'étais catastrophée à l'idée que mes amis italiens allaient devoir partir et j'ai voulu faire un acte citoyen. Avec ma cousine, nous nous sommes débrouillées pour écrire en gros sur la place du village: "Non à l'initiative Schwar-zenbach" pour qu'à la sortie de la messe, les gens la voient avant d'aller voter. C'était compter sans l'arrivée des cars postaux qui se sont garés sur notre message." Ce premier contact avec la politique aurait pu refroidir Françoise Maye-Savioz, mais quelques années plus tard, sa fibre féministe l'incite à se présenter comme vice-juge. "Muselée par un juge PDC, je n'ai rien pu faire. J'ai abandonné."
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