Il y a trois ans, un croque-mort avait emporté avec lui les couvercles de deux cercueils avant l’incinération de deux dépouilles à Sion. Il trouvait ces pièces décorées trop belles pour être brûlées et les avait exposées dans son entreprise pour en faire la publicité.
Jugé jeudi par le Tribunal de Sion pour atteinte à la paix des morts et tentative d’escroquerie, ce patron bas-valaisan d’une entreprise de pompes funèbres risque quinze mois de prison avec sursis, 5000 francs d’amende et l’interdiction d’exercer toute activité dans les pompes funèbres pendant trois ans. Le verdict sera connu prochainement.
C’est en 2017, après deux cérémonies au centre funéraire de Platta que les couvercles avaient été enlevés.Le croque-mort s’était contenté de poser un coussin, un linge, un voile ou encore un vulgaire carton sur les visages de deux défuntes.
Lorsque...