Après les empreintes digitales ou l’iris, un nouveau système d’identification pourrait bientôt voir le jour: l’imagerie veineuse en 3D. Développé par la HES-SO Valais, l’Idiap et Global ID, un spin-off de l’EPFL, cette nouvelle solution à bas coût est destinée avant tout aux pays émergents, comme le Cameroun. Les problèmes de falsification d’identité y causent des pertes se chiffrant à plusieurs millions de francs par année.
Cette solution se présente sous la forme d’un boîtier noir dans lequel on insère un doigt. Grâce à une source lumineuse infrarouge, trois caméras monochromes enregistrent la forme du réseau veineux en 3D et permettent de valider l’identité d’une personne en moins de 2 secondes.
Combattre la fraude
L’idée découle d’un constat simple. «Les fraudes liées aux cartes d’identité sont fréquentes au Cameroun et dans plusieurs autres pays d’Afrique. Elles permettent d’obtenir des crédits bancaires ou d’avoir accès illégalement à des services médicaux....