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SSE: «En renforçant nos activités chimiques à Brigue, nous allons pérenniser les emplois pour les prochaines décennies»

La Société suisse des explosifs (SSE) a annoncé mercredi une augmentation de son capital-actions de 3,92 millions de francs. Via cette opération, le groupe basé à Brigue entend notamment développer les activités de Valsynthèse, son unité chimie fine. Administrateur délégué de SSE, le Miégeois Daniel Antille dévoile les grandes lignes de ce projet baptisé Erebus.

01 juil. 2020, 19:00
Administrateur délégué de la Société suisse des explosifs, Daniel Antille explique que le groupe entend renforcer son positionnement en matière de réactions chimiques à haute valeur énergétique.

Votre groupe a validé un plan d’investissement spécifique au projet Erebus de 6 millions de francs sur quatre ans. Quelles sont les nouvelles activités qui entourent ce programme?
Notre objectif est de renforcer le positionnement de Valsynthèse en matière de réactions chimiques à haute valeur énergétique. Concrètement, nous allons investir dans des technologies qui permettront d’étayer la palette de processus chimiques que nous maîtrisons. Les substances qui en résulteront seront ensuite fournies à l’industrie pharmaceutique et «agro», ainsi qu’à la parfumerie. Ces investissements nous permettront de nous démarquer sur ces marchés spécifiques des réactions à haut potentiel énergétique.

On vous connaît surtout pour vos activités liées aux explosifs civils. Quel poids pèse aujourd’hui la chimie fine au sein de votre entreprise?
Ce secteur pèse entre 9 et 11% des activités totales du groupe SSE, qui est présent dans dix pays européens. A Brigue, on estime que la moitié des activités...

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