"Je suis resté sans voix devant l'ampleur du phénomène", s'exclame le sociologue anniviard Bernard Crettaz en parlant de la récente exportation de ses cafés mortels au Québec et en France. Au printemps dernier et au début de l'été, Bernard Crettaz a été invité à présenter quelques cafés mortels à Paris et à Montréal. "A Paris, cela s'est passé dans un petit café près de la gare Montparnasse; il n'y a pas eu beaucoup de participants, mais parmi eux figurait une journaliste de "Libération" qui a écrit un article d'une page dans "Libé" le lendemain. Depuis cette parution, cela a été l'explosion", raconte le Valaisan.
Depuis lors, les médias français, tant les radios que les journaux dont "Le Monde", n'ont cessé de solliciter Bernard Crettaz pour parler de ces drôles de soirées où l'on évoque librement son expérience de la mort, où l'on raconte ses deuils, mais aussi où l'on dit...