Un séisme important arrive tous les cent ans, en Valais. D’après différents calculs, il ferait environ 800 morts et 120 000 sans-abris et pour des milliards de dégâts. Tout est question ici de statistiques, de mathématique. C’est tout le problème. Les tremblements de terre constituent une notion abstraite qui ne deviendra tangible qu’après son occurrence. Ce n’est que sur les débris qu’on en mesurera la réalité. L’occurrence centenaire du phénomène n’aide pas. Peu de monde se souvient du séisme de 1946 qui d’ailleurs ne fit «que» quatre morts, dont trois de peur.
Une certaine passivité règne donc en Valais. Si le canton a montré l’exemple concernant ses propres bâtiments, le géologue cantonal dénonce du laxisme chez quelques responsables communaux. L’enquête du «Nouvelliste» confirme qu’il reste encore du travail pour mettre les bâtiments publics, notamment les écoles, aux normes. Le secteur privé – la majorité des constructions – est lui en...