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Réfugiés politiques en Valais, ils se sont battus pour y exercer le métier appris dans leur pays d’origine

Aïcha et Moussa Agma, réfugiés politiques libyens en Valais, pourront œuvrer comme médecin, respectivement comme pharmacien. Moussa Agma vient même de recevoir son diplôme de l’Université de Genève avec les honneurs.

30 janv. 2019, 17:01
Aïcha et Moussa Agma racontent que leurs quatre enfants (ici, les deux benjamins) ont été leur motivation dans ce combat qui a duré huit ans.

Dans le salon de leur appartement à Sion, Moussa Agma (41 ans), sa femme Aïcha (39 ans) et leurs deux benjamins, Wardogo (2 ans) et Myriam (10 jours) posent avec patience. Derrière eux, les châteaux de Valère et de Tourbillon offrent un panorama magnifique depuis la fenêtre du séjour. «Les enfants disent toujours que ce sont leurs châteaux», explique Moussa Agma avec tendresse.

Le portrait de famille exprime tout l’amour et la chaleur humaine du foyer. «Nous avons encore deux fils de 6 et 7 ans, mais ils sont à l’école. Ils vont sûrement être tristes de ne pas être sur l’image», confie Aïcha Agma.

Motivés à se battre pour leurs enfants

Les quatre enfants sont pour beaucoup dans la motivation des époux dans leur combat pour obtenir le droit d’exercer les métiers appris dans leur pays d’origine, soit médecin pour Aïcha Agma et pharmacien pour son mari – il...

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