«J’ai payé 7 francs un kilo d’abricots du Valais de premier choix directement chez un producteur. N’est-ce pas trop cher si l’on tient compte du fait qu’il n’y a pas d’intermédiaire?» nous demande une consommatrice, alors que la vente des variétés de saison bat son plein.
Après enquête, son étonnement est justifié. Mais de peu. Car 7 francs, c’est juste au-dessus de la fourchette de prix recommandée par l’Interprofession des fruits et légumes du Valais (IFELV).
«Cette année, le prix de vente producteur devrait se situer entre 5.50 et 6.50 francs. Le bio est un peu plus cher: 7 à 8 francs», détaille son secrétaire général Olivier Borgeat.
Que gagne l’arboriculteur?
Même si c’est meilleur marché que les prix pratiqués hors action par les grandes surfaces, 7 francs, cela peut paraître élevé. Alors, les producteurs d’abricots juteux se sucreraient-ils sur notre dos? Ce ne serait pas le cas, à entendre...