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Philipp Perren: «Le principal défi d’Air-Glaciers sera d’atteindre la rentabilité»

Depuis le début du mois, le président d’Air Zermatt est aussi celui d’Air-Glaciers. Quel regard porte-t-il sur le passé et l’avenir de la mythique société sédunoise? Interview.

17 avr. 2020, 12:35
A 61 ans, Philipp Perren comptabilise 3500 heures de vol en avion à son compteur. Il ne dispose 
en revanche pas de la licence d'hélicoptère.

Philipp Perren, maintenant vous pouvez le dire plus clairement: Air Zermatt a racheté Air-Glaciers.

Oui. Bruno Bagnoud a souhaité que son entreprise reste valaisanne lorsque à 85 ans, il a annoncé son départ du conseil d’administration et de la direction. Son entreprise et sa marque continueront d’exister, mais Air-Glaciers et Air Zermatt avanceront ensemble.

A lire aussi : Air Zermatt sera l’actionnaire majoritaire d’Air-Glaciers (10 mars 2020)

Manger une entreprise qui faisait régulièrement parler d’elle pour ses difficultés financières, ça n’a pas dû être synonyme d’un trop gros investissement?

Nous avons convenu de ne pas dévoiler les détails de l’accord. Cela dit, il est vrai que le principal défi d’Air-Glaciers sera d’atteindre le plus vite possible la rentabilité pour pouvoir financer les investissements nécessaires.

Les deux compagnies sont comparables sur de nombreux points, mais c’est Air Zermatt qui rachète sa cousine et non l’inverse. Est-ce qu’Air-Glaciers a commis des...

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