«Ma tâche est des plus délicates car je n’ai toujours pas compris ce qu’on reproche à ma cliente.» Défenseur d’une des physiothérapeutes chargées de surveiller les piscines de la SUVA à Sion en juin 2013, Me Stéphane Coudray se demande encore pourquoi ce décès par noyade d’un patient de la Clinique romande de réadaptation de Sion occupe aujourd’hui le Tribunal de district de Sion. Ce drame, survenu il y a cinq ans, est-il dû à une succession de négligences ou à la seule fatalité? C’est à cette question que la juge Béatrice Neyroud va devoir répondre, après plus de 6 h 30 de débats ce mardi à Sion.
Délit d’imprudence
Pour le Ministère public comme pour le défenseur de la famille du défunt, Me Membrez, trois collaborateurs et le directeur médical de la SUVA sédunoise ont manqué à leur devoir de prudence. La procureure Catherine de Roten a ainsi estimé...