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Peines pécuniaires requises, cinq ans après une noyade mortelle à la SUVA de Sion

Le directeur médical et trois collaborateurs de la SUVA ont comparu ce mardi devant le Tribunal de Sion pour répondre d’homicide par négligence à la suite du décès par noyade d’un patient en 2013. Le Ministère public a requis des peines pécuniaires.

02 oct. 2018, 17:46
C'est dans l'une des deux piscines de la Clinique de réadaptation de Sion que le drame du 12 juin 2013 s'est joué.

«Ma tâche est des plus délicates car je n’ai toujours pas compris ce qu’on reproche à ma cliente.» Défenseur d’une des physiothérapeutes chargées de surveiller les piscines de la SUVA à Sion en juin 2013, Me Stéphane Coudray se demande encore pourquoi ce décès par noyade d’un patient de la Clinique romande de réadaptation de Sion occupe aujourd’hui le Tribunal de district de Sion. Ce drame, survenu il y a cinq ans, est-il dû à une succession de négligences ou à la seule fatalité? C’est à cette question que la juge Béatrice Neyroud va devoir répondre, après plus de 6 h 30 de débats ce mardi à Sion.

Délit d’imprudence

Pour le Ministère public comme pour le défenseur de la famille du défunt, Me Membrez, trois collaborateurs et le directeur médical de la SUVA sédunoise ont manqué à leur devoir de prudence. La procureure Catherine de Roten a ainsi estimé...

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