Il n’y a pas de loups hybrides parmi les meutes reconnues aujourd’hui en Valais ou en Suisse. L’étude menée par l’Université de Lausanne et publiée mercredi dernier dans la revue «Scientific Reports» conclut plus généralement que moins de 2% des loups fichés en vingt ans dans les Alpes suisses sont issus d’un croisement avec le chien. Cette analyse scientifique renvoie à un enjeu politique de taille. Alors que le loup est strictement protégé par la Convention de Berne, les hybrides ne le sont pas. Responsable de cette étude, le docteur Luca Fumagalli, de la Faculté de biologie et de médecine de l’Uiversité de Lausanne, répond aux questions du «Nouvelliste».
Votre étude conclut que moins de 2% des loups détectés ces vingt dernières années dans les Alpes suisses sont issus d’hybridations avec le chien. Pourquoi est-ce important?
Nous contredisons une croyance très répandue et nous confirmons les résultats de la vaste...