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Népal: pour l'heure, aucun Valaisan ne manque à l'appel

Alors que le bilan a dépassé lundi soir les 4000 morts, le DFAE précise que pour l'heure, aucun ressortissant suisse ne manque à l'appel. Plusieurs Valaisans sont sur place. Selon leur famille, ils sont sains et saufs.

28 avr. 2015, 06:30
A Nepalese man cries as he walks through the earthquake debris in Bhaktapur, near Kathmandu, Nepal, Sunday, April 26, 2015. A strong magnitude 7.8 earthquake shook Nepal's capital and the densely populated Kathmandu Valley before noon Saturday, causing extensive damage with toppled walls and collapsed buildings, officials said. (AP Photo/Niranjan Shrestha)

Alors que le bilan du tremblement de terre survenu samedi au Népal dépasse désormais les 4000 morts, Ralf Heckner, le chef du centre de gestion de crises du département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué hier après-midi aux médias qu’aucune victime suisse n’avait été annoncée pour l’instant. Il a cependant précisé que son service était sans nouvelle d’une dizaine de ressortissants sur les 124 Suisses immatriculés à l’ambassade.

Contact très difficile

Selon nos informations, plusieurs Valaisans sont actuellement sur place. Il y a notamment deux jeunes filles d’Ayent qui sont parties récemment pour un trekking. Elles sont parvenues à joindre très brièvement leur famille dimanche après-midi pour délivrer des nouvelles heureusement rassurantes. «Le téléphone a été très bref mais apparemment ma sœur est indemne», témoigne Jéromine Aymon dont la sœur Charline se trouve à Jiri, village situé à mi-chemin de l’Everest et de Katmandou. Elle est accompagnée par Joëlle Pralong qui est aussi parvenue à contacter son papa Daniel dimanche: «Elles sont parvenues à obtenir le téléphone satellite d’un guide mais elles ne pouvaient pas parler plus d’une minute. Le tremblement de terre est survenu lors de la première étape de leur trekking. Elles n’ont pas été touchées par le séisme.» Le papa précise encore qu’elles ont décidé, sous conseil de leur guide, de continuer leur excursion : «Apparemment c’est mieux de rester en montagne que de descendre en plaine ou dans les villages. Elles doivent revenir à la mi-mai.»

Bloqués à 5800 mètres

Deux autres Valaisans sont également dans la région mais beaucoup plus haut en altitude. Le guide haut-valaisan Kilian Volken accompagné de Peter Gschwendtner, patron de l’hôtel Castle à Blitzingen, sont partis en expédition depuis trois semaines pour tenter d’atteindre le 8e plus haut sommet de l’Himalaya. Ils ont été surpris par le tremblement de terre alors qu’ils se trouvaient au camp de base à 5800 mètres d’altitude...

Retrouvez l'intégralité de ce sujet dans nos éditions payantes du mardi 28 avril.

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