Entendre son fils de quatre ans qui compte ou récite les couleurs en allemand a quelque chose d’exceptionnel. Surtout lorsque l’évocation du «wortschatz» au collège vous laisse un souvenir aussi agréable qu’un rendez-vous chez le dentiste. Savoir que son petit frère pourrait manquer cette occasion à cause d’un tirage au sort agace. Même si le tirage est le moyen le plus juste pour départager les candidats. Plusieurs pistes se dessinent à l’avenir pour qu’un maximum d’enfants puissent bénéficier de cet éveil aux langues (indispensables désormais dans le monde professionnel). Les parents doivent saisir cette occasion et être prêts à accompagner leur progéniture dans ce cursus forcément plus relevé. Les villes l’ont dit, si la demande augmente, l’offre suivra. Ces villes justement qui doivent prendre un petit risque et réfléchir à une offre plus large. Envoyer son enfant dans une école éloignée est un frein. Les communes plus petites devraient aussi...
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