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Nadia et Dakota face à leur destin: les danseurs valaisans sont en finale de «La France a un incroyable talent» mardi soir

Ils sont Valaisans et ont ému le monde entier avec leur prestation à «La France a un incroyable talent». Nadia et Dakota sont en finale mardi soir dès 21 heures sur M6. Nous les avons rencontrés à Martigny avant leur départ pour Paris.

18 déc. 2018, 05:31
Les deux danseurs, Nadia et Dakota, sont en finale de «La France a un incroyable talent 2018». Ils posent ici dans leur salle d'entraînement à Martigny.

Au bout de la soirée, peut-être la victoire et 100 000 euros pour Dakota Simao et Nadia Ladeiras. Le duo de danseurs valaisans se produira à Paris en finale de «La France a un incroyable talent» ce mardi. L’événement est à suivre en direct sur M6 dès 21 heures. Véritable phénomène de cette saison 13 du télé crochet avec plus de 55 millions de vues sur les réseaux sociaux pour leurs prestations, Dakota et Nadia devront cette fois subjuguer le public français, non plus le jury, pour gagner. Impossible de voter de Suisse. Il y a quelques jours, ils nous ont accueillis en pleine répétition à Martigny. Rencontre et confidences.

Johnny, l’adversaire

«On y est. Ce serait bête de s’arrêter là.» Les deux danseurs croient en leur chance en finale. «Nous allons tout faire pour gagner.» Malgré la pression, ils comptent sur leur «identité chorégraphique» pour décrocher le titre d’incroyable talent 2018 face aux douze autres artistes finalistes. L’adversaire à battre pour eux? «Joh-nny», lance Nadia. Comme eux, le chanteur Jean-Baptiste Guégan, et sa voix si proche de celle de Johnny Hallyday, a retenu une bonne partie de l’attention du public. «La part émotionnelle que nous avons. Jean-Baptiste l’a tout autant si ce n’est plus, puisque c’est la France.»

 

 

Danseurs mais pas porte-paroles

Transcrire en danse l’indicible. Le tour de force réalisé par Dakota et Nadia avec leurs chorégraphies sur les violences conjugales a ému bien au-delà du public de l’émission. Les messages ont afflué du monde entier «On ne savait pas que cela pouvait toucher autant les gens», explique d’une voix douce Dakota. Le premier buzz révèle ce potentiel et les place malgré eux en porte-paroles de cette thématique. «C’est trop», lance Nadia. «Le sujet est complexe et tabou.» Dakota insiste: «Danser c’est le maximum qu’on puisse faire. Je ne me vois pas faire des séminaires sur le sujet. Il y a des gens bien plus qualifiés que nous pour cela.»

 

 

Le Valais leur maison

Elle est d’origine portugaise, lui vient d’Angola, mais ils sont Valaisans. «Le Valais? C’est chez nous», lancent immédiatement les deux danseurs. Les médias et une partie de leurs nouveaux supporters affichent cette appartenance cantonale à la moindre occasion. N’ont-ils jamais été autant «Valescos» que depuis leur succès populaire à «La France a un incroyable talent»? «Tout à fait.» Dakota sourit: «Surtout pour un noir. Au final c’est cool. C’est juste dommage que je sois Valaisan uniquement pour cela aux yeux de certains. Moi je l’étais depuis le départ.» Pour Nadia, être Valaisan c’est être poli, tranquille, pas stressé et «peace and love».

 

 

Et si tout s’arrête?

En une prestation, ils se sont retrouvés sous le feu des projecteurs. Mais ils le savent, cette célébrité éclaire ne dure parfois que le temps du show. Et si tout s’arrête après «La France a un incroyable talent»? «Si ça arrive, ce sont les paillettes qui s’arrêteront. Nous, danser, on le fera toujours. On ne fait pas cela pour la célébrité.» Ce que le duo recherche au fond, c’est une certaine forme de liberté. Celle de se lever le matin avec l’envie de travailler une chorégraphie et de pouvoir le faire. «Mon rêve ultime en tant que danseur et chorégraphe, c’est d’avoir le choix de dire oui ou non à tout ce que l’on me propose», explique Dakota.

 

 

Leur objectif? Devenir pros

«Si on gagne, nous allons essayer de devenir danseurs professionnels.» L’objectif est clair. Dakota et Nadia veulent plus de temps pour créer et travailler. «Nous sommes parmi les seuls concurrents de l’émission à ne pas être pro. En faisant ça tous les jours, on ne pourra qu’être meilleurs.» Les 100 000 euros promis au vainqueur serviraient aussi à deux projets concrets. Tout d’abord «Cubique», une plateforme digitale pensée pour mettre en avant d’autres danseurs, sur laquelle le duo travaille depuis un moment. «Cela nous tient à cœur». Par la suite, ils aimeraient aussi créer une pièce d’une heure avec laquelle ils pourraient partir en tournée.

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