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Le FC Sion et les reines sont-ils les seuls liens qui unissent le Haut et le Bas du canton?

Les clichés sont nombreux pour marquer les différences entre les Valaisans "supérieurs" et les "Welsches". Pouvoir, subventions ou encore rapport aux bêtes, le Haut ne pense pas comme le Bas et vice-versa. A l'occasion de la réception du nouveau Grand Baillif, Diego Wellig, à Naters, le Nouvelliste et les députés brisent les tabous.

11 mai 2017, 14:15
/ Màj. le 12 mai 2017 à 06:30
Si différents de nous, les Haut-Valaisans?

Le Haut-Valais et le Bas-Valais n'ont-ils que le FC Sion et les combats de reines en commun? Pour marquer l'accession du Haut-Valaisan Diego Wellig à la présidence du Grand Conseil, le Nouvelliste met un pied de chaque côté de la Raspille pour sonder les immuables et parfois curieux clichés qui distinguent les deux parties du canton. Les députés du parlement valaisan commentent à haute-voix ce que les Valaisans "supérieurs" et les "Welsches" pensent tout bas des uns et des autres. Passe d'arme sur le cliché numéro un:

A part le FC Sion et les reines, les Haut-Valaisans n'ont rien en commun avec les Bas-Valaisans...

Sarah Constantin, députée socialiste du Val d'Anniviers: «Ah non, car je dirais qu’il y a aussi le bon vin, l’amour de la politique et les fifres et tambours qui nous réunissent. Plus sérieusement, ce cliché est vrai mais il faut le nuancer car il est valable à tous les niveaux. Finalement, parce que je viens du Val d’Anniviers, je n’ai pas exactement les mêmes centres d’intérêts ou points communs que quelqu’un de la plaine. On est tous Suisses, Valaisans et finalement de l’une ou de l’autre partie du canton. Ce cliché vaut enfin si l’on a envie de le cultiver ou pas. C’est un choix à faire. Personnellement, j’ai la chance de pouvoir m’exprimer en allemand et de le comprendre, et les occasions ne manquent pas ici au parlement pour échanger des points du vue et partager.»

 

Patrick Hildbrand, député UDC de Brigue: «C’est un faux cliché. Même s’il peut y avoir des différences de mentalités entre le Haut et le Bas. Des différences qui viennent surtout du fait qu’il y a moins de grandes agglomérations dans le Haut-Valais. Et peut-être sommes-nous un peu davantage "familiaux" dans le sens où ici, on se connaît tous. On s’est tous formés ensemble, on s’est tous croisés dans les mêmes endroits. Mais je crois vraiment que les Haut-Valaisans se sentent beaucoup plus proches des Bas-Valaisans qu’on ne le pense. On dit toujours que nous sommes tournés vers la Suisse alémanique, mais c’est faux. Entre le Haut et le Bas du canton, il n’y a qu’une rivière. Entre nous et Berne, une montagne. »

Pouvoir, subventions, tourisme ou encore rapport au loup, découvrez les autres clichés les plus indécrottables qui caractérisent les relations Haut/Bas dans nos éditions papier et numériques du 12 mai.

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